mardi 24 août 2010

devinette n° 80

réponse n° 79

Et bien Line avait raison, ce sont bien des champignons, minuscules et d'une couleur épatante !
Il s'agit de la pézize devenant-vert-de-gris ou de la pézize turquoise, les 2 espèces ne pouvant être différenciées que par analyse microscopique. Ce champignon est encore appelé bois-vert, à cause de la couleur donnée par son mycélium aux branches pourries qu'il colonise.
Vous en saurez plus .

mardi 17 août 2010

devinette n° 79

réponse n° 78

C'était un morceau d'inflorescence de panicaut maritime que voilà :


La plante entière donne ça :

Si certains appellent cette fleur "chardon bleu", c'est pourtant une extrapolation abusive car cette plante fait partie de la même famille que la carotte ou le fenouil (Apiacées) et non pas de celle du chardon ! (Astéracées).

lundi 9 août 2010

devinette n° 78

réponse n° 77

Tu ne deviendras donc pas fou Christophe …

C'était bien un jeune fou de Bassan, récupéré blessé au centre des oiseaux d'Oléron, je n'ai donc pas eu de mérite à le prendre en photo… avec mon 50 mm macro…

Etrange l'oeil non?, et je pense qu'Anne l'a pris pour un oeil de poisson non ?


"Le fou de Bassan tire son nom de son comportement : il repère les bancs de poissons au vol, plongeant en piqué d'une hauteur de 30 mètres parfois. En approche finale, il adopte une posture aérodynamique typique (à l'image d'un concorde : les concepteurs s'inspirèrent de cet oiseau pour la posture aérodynamique de l'avion !) lui permettant de rentrer dans l'eau à 100km/h sans se blesser. Il plonge ainsi à 6-7 mètres de profondeur, sous le banc de poissons, avant de remonter vers la surface, traversant le banc au passage et capturant sa proie. Lorsqu'il remonte à la surface, sa proie est généralement déjà engloutie ; d'où son nom de 'fou' attribué par les pêcheurs écossais, premiers observateurs de cet oiseau, surpris par ces plongeons spectaculaires et à première vue insensés ! "

Pour en savoir plus sur le fou de Bassan (notamment voir de belles photos : descendre un peu la fenêtre jusqu'à voir le fou de Bassan et cliquer sur "sa fiche d'identité).

mercredi 4 août 2010

devinette n° 77

réponse n° 76


Bravo Anne, ce sont des tas d'algues laissés par la mer après de forts coefficients de marée. Ils sont donc présents aussi à marée haute et blanchissent au soleil … et ne fleurent pas trop bon au bout de quelques jours…
Dommage que le jardin ne soit pas proche, ça ferait du bon compost en effet !!!

lundi 2 août 2010

devinette n°76

réponse du n° 75

Là, non plus, il n'y avait pas foule pour répondre.
Et bien, non, Anne, c'était pas une pive (cône d'épicéa pour les non franc-comtois), même si les structures que l'on voit sont imbriquées comme les tuiles d'un toit… ou les plumes d'un oiseau !

Quelles somptueuses plumes mordorées !!!



Et je me rappelle très bien un livre du père Castor de mon enfance : "La plume mordorée" d'Albertine Deletaille, dans lequel un petit enfant cherchait partout d'où pouvait provenir la plume mordorée qu'il avait trouvée dans la maison…
et qui s'avéra provenir d'un plumeau…
fabriqué avec des plumes d'un oiseau très étrange…
le dindon !

… tout recouvert de reflets d'or et argent !!


réponse n°73

Personne n'a trouvé, même de loin…

On pouvait facilement penser insecte
Après, je vous avais donné un indice : on voyait l'abdomen au dessus des pattes… il n'y en a pas beaucoup comme cela…
C'était un gasteruption, qui comme son nom l'indique, porte son ventre au dessus du reste, même des ailes, ce qui lui donne une allure très bizarre.
C'est un très petit hyménoptère (ordre de la guêpe et de l'abeille) que l'on peut aisément observer sur les ombellifères et tout spécialement sur le fenouil.
Rassure-vous, il ne pique pas ! De plus, il est minuscule.
C'est une femelle, avec sa longue tarière de ponte.


Le gasteruption est parasite d'abeilles solitaires. La femelle introduit son œuf à l’aide de sa tarière en perçant la paroi du végétal dans lequel se développent les larves des abeilles solitaires ; une fois éclose, sa larve se développera aux dépens de celle de l’abeille et des réserves de celle-ci.