lundi 4 avril 2011

réponse n°100

Et bien, c'est encore Christophe qui gagne : "On dirait mon tas de compost, avec une belle lumière"… tout est dit, sauf que c'est chez moi … Comme c'est la 100ème, il est invité à venir boire l'apéro avec sa douce et tendre quand il voudra !



Pour ceux qui jardinent et qui souhaitent manger mieux tout en préservant la biodiversité, aller donc voir les conseils de Jojo le jardinier,  une mine d'infos sous forme de petites fiches thématiques à télécharger ou à trouver dans les jardineries signataires de la charte.

Quels sont les déchets à composter ? 

On peut fabriquer du compost avec tous les déchets biodégradables et principalement :
• les déchets du jardin : tontes de pelouse sèches et feuilles mortes en quantité modérée, fleurs fanées et déchets du potager, tailles de haies et bois broyées, paille, foin…
• les déchets de cuisine : épluchures de fruits et légumes (peaux d’agrumes et épluchures de pomme de terre en quantité limitée), restes de repas (même la viande en petite quantité au centre du compost), coquilles d’œufs écrasées, marcs de café (avec le filtre de préférence écologique), pain rassis, essuie-tout (non coloré)…
• quelques autres déchets : litières pour animaux, fumiers (de préférence pailleux), plantes d’intérieur, mouchoirs en papier, feuilles, papiers et cartons non imprimés, cendres (en très petite quantité), copeaux et sciures de bois non traités.

Comment réussir son compost ? 

1. Bien diversifier
Afin d’activer le compostage et d’éviter tout déséquilibre, il est important de varier les apports entre déchets riches en azote et ceux riches en carbone.
De préférence, fractionnez les déchets, manuellement ou avec une machine afin qu’ils se décomposent plus rapidement.

Les déchets riches en azote : tontes de pelouse, restes de cuisine, déjections animales, feuilles vertes, légumineuses… = déchets mous qui pourrissent
Les déchets riches en carbone : tailles de haie, feuilles, écorces, paille, cartons… = déchets durs et secs


2. Bien aérer
Penser à brasser régulièrement avec une fourche ou une simple griffe, lors d’un apport de déchets par
exemple, pour oxygéner et mélanger les déchets frais avec le compost déjà actif. On accélère ainsi le processus.

3. Attendre le bon moment
Le compost est mûr au bout de 6 mois à 1 an. Le produit final est finement grumeleux, friable et sombre comme l’humus forestier. Les meilleures périodes pour épandre le compost sont principalement l’automne et le printemps. Le compost convient à toutes les cultures et s’utilise mélangé à la terre.

Vous pouvez aussi faire du compost grâce à un lombricomposteur qui abrite de petits vers spécifiques, à installer dans la cuisine ou sur la terrasse (hors gel) par exemple.


1 commentaire:

Christophe a dit…

YES !
Il y a tout de même des réponses compost sans trop y croire...